Je.ne.suis.pas.elle

T'es qui alors ?

Jeudi 9 septembre 2010 à 23:42

J'ai l'impression de ne pas être à la hauteur.
Ok, je suis plus jeune que toi. J'ai encore le temps de les apprendre, toutes ces choses dont tu parles sans difficulté. J'ai encore le temps pour devenir adulte et parler sans crainte de moi, sans gêne, de mon intimité, sans penser au jugement de mes interlocuteurs. Pour l'instant, j'évince les choses TROP personnelles, je pose des questions, tout le temps. D'ailleurs, ça t'intéresses de savoir quelque chose sur moi ou je suis juste là parce que je suis mignonne, pour me faire baiser ?
Je viens d'un milieu différent. Mes parents, ils sont du genre sympa, feuilleton télé et sport le dimanche.
Ils ne m'ont pas poussé pour faire mes études. Ils ne m'ont jamais montré que l'intelligence était quelque chose d'important, d'intéressant, que ce n'était pas un critère pour définir l'affection que l'on pouvait éprouver pour quelqu'un. Pourtant, j'en fais des efforts pour sortir de tout ça. Parce que j'aime l'intelligence et l'art de la verve, la rhétorique, le charisme et que ce qu'on dit ne soit pas trop fade. Un langage coloré, j'aimerai m'en créer un, te le montrer pour te faire rire. J'en étais fière quand tu t'es marré à cause de ce que j'avais dis, l'autre jour. Mais je n'aime pas trop quand tu me fais des drôles de yeux, du genre : "C'est impensable qu'elle ai dit ça !"
Voilà. Alors avant que tu ne me dise des mots qui trancheront ma gorge, je voulais te parler de ça. Je suis curieuse, j'ai envie d'apprendre. Un jour, je saurai des milliers de choses dont je pourrais parler avec aisance. Mon caractère sera fort mais juste, il te laissera une place. Un jour, ou jamais, qui sait.



Rends-toi mon coeur
Nous avons assez lutté
Et que ma vie s'arrête,
On a pas été des lâches,
On a fait ce qu'on a pu.
Henri Michaux



Aujourd'hui, nous n'avons pas besoin de faire semblant d'être un couple.
Je ne m'attend plus à rien, ne juge pas mon mutisme.
Je vais m'attacher les cheveux puis tu pourras me baiser encore mieux que la dernière fois.




http://nsa19.casimages.com/img/2010/09/09/100909114020244425.jpg



Samedi 20 février 2010 à 12:05

Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit




Alors, il s'excuse. Encore.

Pardon, mon ange, de m'être emporté, de t'avoir raccroché au nez. Pardonnes-moi, mon amour, de ne pas te laisser finir tes phrases. Désolé, mon coeur, d'être partit sans prévenir. Désolé de ne pas t'avoir dit que mon stage était reporté à la semaine prochaine. Mais j'étais sûr de te l'avoir dit. Sûr et certain. Quand ? Au début de semaine, non ?
Non. Tricheur.
Han. Alors désolé. Tu me pardonnes ?
Quelle question, comme si j'avais le choix, comme si je pouvais ne pas te pardonner ce genre de détail, comme si je ne t'aimais pas.
Tu m'aimes ?
Je t'aime.
Comment ?
A l'infini ?

Je ne sais plus d'où ça vient, mais il me semble que le véritable amour, c'est de ne jamais demander pardon. Parce que de tout façon, l'autre pardonnera. L'autre comprendra. Puis, ça commence à me taper sur les nerfs, sa façon de s'excuser tout le temps, pour tout. Je sais qu'il veut bien faire, je sais que c'est pour me rassurer, pour me respecter et tout le tralala habituel. Mais, chez moi, ça a plutôt tendance à provoquer le contraire. Mais je n'ai pas à me fâcher. Je crois qu'il le prendrait trop mal.  Je suis assez susceptible aussi. Et lunatique. Et ce qui est étrange aussi, c'est que lorsqu'il "me fait mal" et qu'il ne s'excuse pas, j'ai le mauvais réflexe de me renfermer. Comme si je voulais qu'il s'excuse. En fait, non. Je crois que je voudrais juste qu'il le remarque quand il "me fait du mal". Mais, là je me fais des idées. J'ai l'impression d'être en face d'un enfant, qui veut faire comme les grands, se marier, avoir des enfants. Mais il est comme moi. Il n'avance pas. Il ne prend pas ses responsabilités et il a toujours des excuses. Complètement foireuses, je tiens à le dire.
Bref, je ne pense pas avoir le choix. Parce que je l'aime, malgré tout ; je ne le lâcherai pas.
Je suis bien plus heureuse qu'avant Lui.

 

Jeudi 18 février 2010 à 22:35

Lui est inconscient, un enfant. Il aime comme un enfant. Il veut toujours avoir raison. Je veux toujours avoir raison. Mais peut-être que j'aurais du me taire cette fois. Laisser faire. Qu'il me prenne, qu'il me jette, peu importe. Au fond, je l'aime. Pas maintenant, mais au fond ; oui, j'y crois.
Je ne comprend pas. Je ne pouvais pas être heureuse pour une fois ? Je finis toujours pas enlacer ma tristesse. La solitude, ma meilleure compagne. Je ne veux pas grandir. Je ne suis pas faite pour devenir adulte. Peut-être que ça ira mieux. Ou pas. J'ai un doute, énorme. Je ne sais plus. Qui d'autre sinon ? Quand ? Je finirais seule. J'espère que non, ça serait trop triste.



Image hébergée par Casimages.com : votre hébergeur d images simple et gratuit

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast